L’agro-industrie à l’Ile Maurice représente 3,2% du PIB et 41 000 emplois (2018), c’est une industrie en mutation constante et en pleine diversification.
Le secteur agro-alimentaire de l'Île Maurice est très représenté par la culture de la canne à sucre. Le rhum mauricien aussi commence à se faire connaitre et parvient à être exporté en Europe ainsi qu’au Japon, pays vers lequel ses exportations ont augmenté de 215% entre 2010 et 2012. Au delà des segments traditionnels du secteur agro-alimentaire de l'Île Maurice, on constate une nette tendance à la diversification et à la modernisation du secteur, notamment grâce au soutien du gouvernement sur ces problématiques et à l'exportation.
Le secteur s’oriente aujourd'hui vers l'amélioration de la sécurité alimentaire. Dans ce sens, le gouvernement a encouragé un développement conjoint de l’agriculture et de l’agro-industrie dans le but de développer une filière alimentaire complète à l’Ile Maurice et ainsi de développer des industries à plus forte valeur ajoutée.
Cette politique s’est concrétisée récemment par la mise en place d’un partenariat entre le ministère de l’Agro-Industrie et QuantiLAB, laboratoire multidisciplinaire ayant investi dans des appareils d’analyse de pointe, lui-même partenaire du très réputé Mérieux NutriSciences, leader mondial de la sécurité des aliments, lequel a ouvert une filiale à Maurice en 2016.
Le secteur agro-alimentaire offre désormais des opportunités d'investissement dans les domaines suivants :
Il existe une vingtaine de programmes d’aide, entre autres, le système de remboursement des frais de transport, l'achat de matériel agricole et de systèmes pour la transformation, comme mesures incitatives destinées aux « agri-preneurs ».
L’industrie cannière est apparue à l’Ile Maurice dès le 17e siècle et a eu un rôle proéminent pour développer l’Ile Maurice en tant qu’économie exportatrice. Mais avec la chute des cours du sucre dans les années 1990 et 2000, l’industrie cannière a dû se diversifier. La production sucrière a baissé de 8% entre 2016 et 2017 et pour tirer le maximum de revenus via cette industrie, Maurice s'est penché sur les dérivés de la canne à sucre qui permettent la production d’éthanol, de vinaigre et de rhum. De plus, grâce à une diversificatrion des processus de production, les entreprises sucrières parviennent aujourd'hui à produire de l’électricité, du fertilisant liquide, et des biofertilisants en utilisant la canne à sucre comme matière première.
Aujourd’hui, seule l’entreprise Omnicane (1 500 salariés) s’est lancée dans la production de bioéthanol en association avec le groupe belge Alcogroup. De nombreuses opportunités de partenariats s’ouvrent donc aux entreprises internationales qui souhaitent participer aux projets de diversification de l’industrie cannière à Maurice. Les mutations économiques du secteur cannier à l’Ile Maurice montrent son dynamisme et ses opportunités d’investissement.
En plus d’être un secteur historique toujours important au sein de l’économie mauricienne, l’agro-alimentaire contribue grandement aux exportations du pays. Maurice a une politique économique et commerciale libérale et le gouvernement vise à transformer l'île en une économie ouverte et compétitive à l'échelle mondiale. Cela se traduit donc par de faibles droits de douane et une absence de barrières commerciales.
Outre le textile, les produits que l'Île Maurice exporte le plus sont agroalimentaires ou assimilés : le sucre, les fleurs, et le poisson, avec plus de 20% de contribution à l’export total pour l’industrie agro-alimentaire. Les principaux partenaires à l’export sont la France, le Royaume-Uni, les Etats-Unis, l’Afrique du Sud et Madagascar.
En vue de stimuler des pratiques agricoles durables, le ministère de l'Agro-industrie et de la sécurité alimentaire a mis en place un programme de promotion de l’agriculture biologique.
Pour de plus amples renseignements concernant ce programme, téléchargez le rapport d’information du Bio-Farming Promotion Scheme.
L'agriculture est le fondement de l'économie mauricienne depuis des décennies. Partant d'un secteur de monoculture, elle est aujourd'hui totalement diversifiée avec plus de 203 lignes tarifaires produites localement et exportées. Bien que la base industrielle de Maurice ait été considérablement élargie, le secteur agricole et agroalimentaire reste un pilier essentiel de l'économie, les champs de canne à sucre continuant à dominer le paysage de l'île. Suivant le rythme du développement industriel du pays, ce secteur a connu une modernisation, une transformation et une diversification importantes. Par exemple, l'industrie sucrière s'est transformée en industrie de la canne à sucre avec la production de sucres raffinés et spéciaux, d'alcool et de rhum, tandis que l'horticulture à haute valeur ajoutée, les fruits et légumes et une multitude d'aliments transformés sont désormais produits localement.
Le secteur répond aux besoins de la population depuis des années, mais l'autosuffisance est aujourd'hui de 23 %. Aujourd'hui, le secteur représente 3,2 % de l'économie nationale, avec comme activités principales la culture de la canne à sucre et la production de sucre. Dans son effort pour réduire la dépendance vis-à-vis des importations alimentaires, augmenter les revenus et les recettes d'exportation, le gouvernement encourage activement le développement agricole et agro-industriel avec l'introduction de mesures budgétaires qui encouragent la substitution des importations, la transformation alimentaire, l'agriculture sous abri, ainsi que la production de produits haut de gamme tels que les nutraceutiques. Afin de promouvoir les exportations de produits agricoles cultivés à Maurice, le gouvernement a étendu le Trade Promotion and Marketing Scheme qui offre une remise de 40 % sur le coût du fret aérien pour les exportations de produits agricoles et agro-alimentaires vers l'Europe, le Japon, l'Australie, le Canada et le Moyen-Orient.