Grâce à une politique volontariste continue, l'appui d'organismes et d'institutions au soutien des entreprises et un vaste réseau d'accords de coopération et de développement économique avec les pays africains, l'île Maurice dont l'expertise est maintenant très recherchée est devenue un hub, une véritable plateforme régionale.
La Communauté de développement d'Afrique australe ( CDAA ou SADC ) créée le 17 août 1992 est l'organisation qui vise à promouvoir le développement économique de l'Afrique australe. Elle est composée de dix États fondateurs qui sont l'Angola, le Botswana, le Lesotho, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, le Swaziland, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe. Le total des membres est passé à quinze avec les adhésions de l'Afrique du Sud, l’île Maurice, la République démocratique du Congo, Madagascar et les Seychelles. En revanche, la candidature du Rwanda a été rejetée en 2005 pour des questions de procédure.
Le Marché commun de l'Afrique orientale et australe aussi connu sous son acronyme anglais COMESA (Common Market for Eastern and Southern Africa) est une organisation internationale à vocation régionale de l'Est africain dont l’objectif est de créer une union douanière entre ses dix-neuf pays membres. Ce marché commun a été fondé en décembre 1994 afin de renforcer un accord de libre-échange en place depuis 1981. On compte 19 Etats membres à ce jour parmi l’île Maurice.
Ce qui rend l'île Maurice unique? Tout d'abord, le pays est classé comme le meilleur pays pour faire des affaires en Afrique par la Banque mondiale dans son rapport Doing Business de 2016. Par ailleurs, l'indice Mo Ibrahim de 2016 consacré à la gouvernance a nommé l'île Maurice comme un 'success story de la bonne gouvernance en Afrique' - Le Dr. Christopher John Kirubi - Président du Centum Investment Company Ltd.
L’Afrique souffre encore de lenteurs aux frontières et de formalités douanières qui entravent le commerce continental. Pour faciliter les exportations entre pays africains, 27 nations ont donné naissance à un marché commun. Cette zone regroupera trois régions économiques, la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), le Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA) et la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC). Après l'Afrique du Sud et Madagascar en juillet, l'Île Maurice a signé à son tour en Octobre 2017 le traité de libre-échange qui devrait s'étendre à la moitié du continent. Vingt-sept Etats du continent sont concernés. A ce jour, 21 ont signé cet accord tripartite, qui est en bonne voie avant la ratification.
Lancé en 1992, le port franc mauricien est une plateforme de libre destinée aux produits à être réexportés. Le but pour le gouvernement mauricien est de faire de Maurice une zone logistique et régionale de stockage, de distribution et de commerce, dédiée à l’Afrique de l’est, l’Afrique australe et les pays de l’Océan Indien. L’île Maurice est membre de la COMESA, SADC (Communauté de développement d’Afrique australe) ET COI (Commission de l’Océan Indien) et les pays opérant dans le port franc mauricien sont exonérés d’impôts sur les revenus des sociétés. A la fin de 2012, quelque 267 sociétés étaient actives dans le port franc mauricien avec comme secteurs d’activités la réexportation, le transbordement de conteneurs et l’assemblage entre autres.
L'infrastructure logistique moderne du port de l’île Maurice permet un transport rentable des marchandises vers l'Afrique dans un délai relativement court et il y en a plusieurs avantages qui sont attachés tel que la réduction des frais de manutention portuaire pour toutes les marchandises destinées à la réexportation ou encore l'accès préférentiel au marché des CER, du COMESA et de la SADC. L’île Maurice pour le commerce en Afrique
Le Centre Financier International de l’île Maurice pour investir en Afrique est reconnu internationalement comme une plateforme de services financiers éprouvée et fiable. Il était parmi les premières juridictions qui ont été inclus sur la liste blanche de l'OCDE. L’île Maurice pour investir en Afrique