Vous envisagez de céder votre entreprise, en ouvrir le capital, ou de la transmettre à un membre de votre famille ? Vous pensez nous confier le pilotage d'une opération de reprise d'une entreprise cible ? Une démarche d’estimation financière préalable de la valeur de l'entreprise vous permettra de prendre conscience des éléments qui influent positivement et négativement sur sa valeur.
Avec nos conseils et notre assistance, vous pourrez ensuite améliorer ces aspects pour valoriser votre PME-PMI, c'est à dire augmenter la valeur de votre entreprise et dans le cas d'une acquisition, vous positionner correctement en ajustant votre offre de reprise.
Afin de vous aidez dans votre prise de décision, le cabinet e Conseil & Assistance a mis en place une offre destinée au chef d’entreprise : l'estimation financière gratuite et en ligne.
Demande d'estimation financière gratuite de mon entreprise
L’Expertise financière d'une entreprise en vue d'en estimer sa valeur financière utilise des méthodes d’évaluation assez techniques mais la valeur d'une entreprise dépend aussi beaucoup d’éléments externes et non chiffrables tels que le nombre de repreneurs potentiels, le type de structure juridique, l'organisation de l'entreprise, l'existence d'un véritable numéro 2, etc..
D'autres éléments jouent beaucoup tels que le secteur d’activité (cas par exemple des entreprises sous-traitantes sur des marchés concurrentiels), l’actualité et des considérations d’opportunité dans les cas par exemple où un repreneur ou un concurrent souhaite acquérir votre part de marché et en est prêt à payer le prix. Au delà des méthodes d’évaluation d’une entreprise donc, la vraie valeur est donnée par le marché et d'une manière générale, le chef d'entreprise doit plutôt se mettre à la place du repreneur ou de l'investisseur qui cherche à rentabiliser l’avenir et que de voir le travail accompli.
Nous vous présentons un panorama des méthodes d′évaluation, qui se répartissent schématiquement en trois catégories : l′évaluation par l′actif net, l′évaluation par un multiple des résultats et l′évaluation par les flux de trésorerie prévisionnels. Si ces outils permettent de cerner la valeur théorique d′une entreprise, c′est la négociation, où interviennent de multiples facteurs, qui détermine les conditions de vente, .
Pour simplifier, sur la base de vos trois derniers bilans, comptes de résultats et annexes, nous allons établir des bilans financiers c'est à dire des bilans après avoir procéder à de nombreux retraitements et en prenant compte entre autres la valeur réelle des immobilisations (fonds de commerce, constructions, installations, matériels,…), des éléments hors-bilan (matériels loués ou sous crédit-bail,…), les rémunérations, la valeur réelle des stocks après provisions, l’endettement réel, les opérations croisées et l'impact d'éventuelles opérations exceptionnelles.
Véritable projection sur l’avenir sur plusieurs années, le Business Plan est une aide à la décision indispensable pour tout investisseur qui l'éclaire sur les perspectives de chiffre d’affaires et de rentabilité, la taille future de la structure, des besoins ou de l’excédent de trésorerie et l'impact des options stratégiques adoptées. La nécessité de présenter un plan performant obligera de facto l’entreprise à réfléchir et mettre en place les mesures d’amélioration de performance nécessaires. Un bon Business Plan fera gagner un temps précieux aux deux parties et raccourcira considérablement le délai de négociation tout en améliorant l’estimation de la valeur de l’entreprise.
La méthode consiste à évaluer la valeur patrimoniale d′une entreprise. Sur base du bilan comptable le plus récent de l′entreprise, il convient de reprendre tous les postes de l′Actif et du Passif, de les analyser et d′apporter les corrections nécessaires afin d′avoir une image la plus fiable possible de la réalité économique du bilan. La différence entre l′Actif corrigé et le Passif corrigé correspondra à l′Actif Net Corrigé. Les immobilisations corporelles doivent être réévaluées à leur valeur de marché. Dans bien des cas, les stocks peuvent être soit sous-évalués soit surévalués. Les créances commerciales feront l′objet d′un examen attentif. Exceptionnellement, certains points forts d′une entreprise pourront être valorisés, comme la disposition d′un réseau propre de distribution, l′acquisition d′un véritable know-how interne, etc… Le « Goodwill » est défini comme étant un produit immatériel provenant de la compétence, de la culture propre, de la réputation, du fond de clientèle d′une entreprise. Il s′ajoute bien sur à l′actif net corrigé pour déterminer la valeur de l′entreprise.
Dans cette approche, on considère qu′une entreprise vaut par sa rentabilité, sur la base d′un multiple de ses résultats (résultat net, résultat d′exploitation, marge brute d′autofinancement ou autre) : le bénéfice net, approche qui a le mérite de la simplicité est faussé par le jeu des charges et des profits exceptionnels, on lui préfère le résultat brut d′exploitation ou sur le résultat courant (résultat d′exploitation + résultat financier), ou la marge brute d′autofinancement, voire les critères anglo-saxons que sont l′EBIT (« earning before interest and tax », c′est-à-dire résultat net avant frais financiers, éléments exceptionnels et impôt sur les sociétés) ou l′EBITDA (« earning before interest, tax, depreciation and amortization », le même que le précédent auquel on rajoute les amortissements).
On se réfère, suivant les cas, aux performances du dernier exercice, aux prévisions de l′année en cours, ou encore à la moyenne des résultats de plusieurs exercices. Quant au coefficient multiplicateur, il dépend du secteur d′activité : plus ce dernier est considéré comme risqué, plus le multiple est faible. Et surtout, une société est d′autant mieux valorisée qu′elle possède un fort potentiel de croissance.
Dans cette approche, on considère que la valeur de l’entreprise est égale à la somme des cash-flows prévisionnels susceptibles d′être dégagés au cours des cinq à dix prochaines années. Le mieux est d′additionner le résultat d′exploitation net d′impôts et les dotations aux amortissements et provisions, puis de déduire du montant obtenu les amortissements d′exploitation, l′augmentation du besoin en fonds de roulement et les investissements.
Une fois que les cash-flows résultant de ces projections sont calculés, il reste à appliquer un taux d′actualisation. Ce dernier est fonction des anticipations en matière de taux d′intérêt et d′inflation, ainsi que du risque que représente l′entreprise rachetée. La valorisation par les flux de trésorerie a été, pendant un temps, favorable aux entreprises affichant des pertes mais supposées dotées d′un très fort potentiel de développement. C′est elle qui a permis aux start-up de drainer d′énormes montants de capital-risque.
On constate souvent que les négociations de prix se terminent sur un chiffre rond et que le prix de vente peut être très différent du prix net reçu après impôt par le vendeur. Nous utilisons souvent des méthodes de type multiple du résultat net après retraitements. A titre indicatif, des études récentes indiquent des prix de vente de PME autour de 6 à 7 fois leur résultat net retraité après impôts.
S’agissant de la valeur de votre entreprise, multipliez votre résultat d’exploitation par 5 et ajouter votre trésorerie stable, vous obtiendrez une base de valorisation de départ. Mais attention, l’estimation de la valeur finale d’une entreprise suppose de prendre en compte des décotes, le plus souvent liés à :
Dans les cas de cession de l'entreprise, avant la mise sur le marché, les phases d'audit, de restructuration et de toilettage ont en principe permis d'augmenter de manière significative la valeur de l'entreprise, d'où l'idée d'une deuxième évaluation, plus approfondie, qui aura bénéficié de tous les effets de la préparation antérieure. C’est également le moment de mesurer les progrès accomplis, et d’évaluer la qualité du travail du cabinet dont les honoraires sont basés en partie sur ce résultat.