Il existe en matière de reprise d’affaires (au moins) deux grandes catégories d’acheteurs, d’abord celle des entreprises qui achètent dans le cadre d’une politique de croissance externe ou tout simplement par opportunité, ensuite celle des repreneurs personnes physiques. Chez ces derniers, et ce n’est pas un hasard, l’air du temps est à la création d’une holding destinée à loger la participation issue de la reprise.
Une fois de plus, on regrettera que le débat soit souvent limité aux avantages fiscaux supputés et attribués à ce montage alors que les conséquences de l’interposition d’une holding-entre la cible et ses repreneurs sont multiples, notamment sur les plans juridique et financier et sur le mode de fonctionnement.
Cela étant, les repreneurs n’ont pas vraiment le choix lorsqu’ils décident de faire appel à des capital-risqueurs ou des business-angels car ces derniers sont friands de ce type de montage. On sait en effet que le schéma holding-filiale se prête particulièrement bien au montage à effet de levier (dit LBO) dans lequel le financement de l’acquisition se fait, outre les capitaux propres et assimilés provenant des opérateurs et de leurs associés, par la mise en place de crédits que les spécialistes de l’ingénierie financière éclatent entre la dette senior (crédits moyen-terme généralement mis en place par les banques) et la dette junior (crédits moyen-terme « de proximité » normalement remboursés après les MT bancaires).
Avantages
Schématiquement, les sociétés peuvent avoir trois vocations :
Dans le tissu économique des PME hérité des « 30 glorieuses », il est fréquent de rencontrer des entreprises ayant :
Les cessions deviennent alors plus coûteuses du fait des reclassements d’actifs qui en découlent ou des frottements fiscaux en cascade à chaque étage.
Inconvénients
Est-ce à dire que l’interposition d’une holding ne présente aucun inconvénient ? Forcément non mais comme dans toute analyse, il faut savoir relativiser les choses.
Subsidiairement, toujours est-il qu’à une époque où de nombreux repreneurs peinent à trouver une entreprise, force est de constater que la faveur dont jouit le montage LBO conduit ces candidats à raisonner de façon standardisée en terme de caractéristiques et de valorisation des cibles, se privant alors de s’intéresser à des opportunités « non-lbo.ables » ou en judiciaire.
e-Conseil & Assistance et Vidya, expérimentés dans la gestion de la cession, d'acquisition et de transmission d’entreprise et de clientèle vous accompagne pour toutes ces opérations afin de les sécuriser juridiquement. Il est contre-productif de se passer des conseils de professionnels aguerris , alors n’hésitez pas à nous contacter.