Croissance Externe, Rentabilité, Leviers
La décision d’investir dans le cas d’une croissance externe est dans la plupart des cas justifiée par la décision d’obtenir une taille critique sur un marché. D’autres raisons peuvent bien sûr être invoquées : obtenir un portefeuille d’activité, de contrats, une technologie.
Les aspects liés à la stratégie, au développement commercial sont la plupart du temps étudiés par le repreneur ou le dirigeant de la société qui souhaite réaliser l’acquisition.
Dans le cadre de réalisation des audits d’acquisition plusieurs aspects sont à prendre en compte :
Nous n’abordons volontairement pas les analyses liées à la trésorerie et au besoin en fonds de roulement. A côté de ces aspects, il y a d’autres points plus rarement évoqués :
La rentabilité normative
Il s’agit d’évaluer le niveau de rentabilité que la cible génère en « vitesse de croisière » en retraitant notamment les éléments dits non récurrents qui peuvent être des coûts ou des revenus.
Les éléments non récurrents peuvent soit être liés à des décisions de gestion ou au contraire à des éléments extérieurs (litiges ayant occasionnés l’utilisation de conseils, d’avocats et générant des honoraires d’avocats non budgétés, exceptionnel, la décision d’investir dans un matériel lourd, la mise en place d’une structure,...)
L’obtention d’un contrat qui ne se renouvellera pas et qui a considérablement amélioré le taux de rentabilité sur un exercice, est certes un impact très positif mais il faut vérifier si cela est une tendance qui continuera ou si réellement cela a un caractère « one shot ».
L’ensemble de ces éléments doit donc faire l’objet de retraitements au niveau des agrégats « économiques » tels que marge brute, EBE,… Le choix de ces agrégats est un autre aspect.
Les risques*
Il s’agit soit de rechercher des éléments non pris en compte dans les états financiers et de porter un jugement sur leur impact potentiel dans le bilan et le compte de résultat ( des litiges clients non provisionnés, des actifs non recouvrables,…) soit de porter un jugement sur des éléments présents dans les états financiers mais dont on peut penser que leur impact est mal évalué.
Dans ce cadre là les analyses permettent de proposer une liste de points qui seront récapitulés pour être portés à la connaissance du dirigeant soit à titre d’information, soit à titre d’éléments chiffrés.
Les autres aspects : portefeuille clients, gestion des crises, leviers
Mais l’analyse de ces aspects peut être complétée utilement par :
Le portefeuille clients
Le portefeuille clients fait à tout le moins l’objet d’une analyse à 3 niveaux
Analyser les « crises »
Le suivi des historiques de « crises ». L’approche historique permet de comprendre la réactivité mais aussi la manière dont on a réagi.
Une réduction d’activité notable par exemple a-t-elle été gérée à travers des licenciements et dans ce cas a-t-on eu recours à une politique d’intérim, de sous-traitance, celle-ci a-t-elle perdurée par la suite ?
Au contraire a-t-on décidé de ne pas reconduire les embauches et donc de garder un effectif momentanément plus bas en se gardant la possibilité de réembaucher ?
Comment a été géré un changement significatif dans le mix du chiffre d’affaires ?
L’approche de la rentabilité normative associée à cette analyse doit permettre de disposer d’une vue plus globale de la cible.
Les leviers
On peut enfin compléter par l’identification de leviers en termes de rentabilité :
Globalement cette mise en évidence de leviers financiers est en général réalisée à partir du diagnostic financier et comptable.
e-Conseil & Assistance et Vidya, expérimentés dans la gestion de la cession, d'acquisition et de transmission d’entreprise et de clientèle vous accompagne pour toutes ces opérations afin de les sécuriser juridiquement. Il est contre-productif de se passer des conseils de professionnels aguerris , alors n’hésitez pas à nous contacter.