C’est officiel. Après avoir été déclarée en faillite depuis le 7 février, la société Royal Park Balaclava Ltd a été mise en vente le 16 mars par le Receiver Manager, Gerald Lincoln. Le projet immobilier de villas luxueuses a été au cœur de l’actualité après les polémiques entourant l’homme d’affaires controversé Alvaro Sobrinho.
Après les polémiques autour de l’homme d’affaires angolais controversé Alvaro de Oliveira Madaleno Sobrinho, la compagnie Royal Park s’est retrouvée criblée de dettes. Les directeurs Anne-Marie Marguerite Bathfield, Sydney Bathfield, Isabelle Maigrot et Bernard Maigrot ont réalisé des pertes de Rs 12 787 531 pour l’année financière 2017. Bien que le chiffre d’affaires pour la même période s’élève à Rs 186 millions, Royal Park Balaclava Ltd a été placée sous Receivership. C’est Gerald Lincoln de la compagnie Ernst & Young qui a été nommé Receiver Manager, le 7 février dernier, sous l’article 183 de l’Insolvency Act 2009.
Depuis le samedi 16 mars, la société a été mise en vente. Ainsi, quatre maisons luxueuses en duplex, 23,6 arpents de terre destinés à la construction de villas, appartements et maisons, 57,3 arpents de terre non développés, 18,8 arpents de terre destinés à des bungalows ainsi que 3,5 arpents pour le même type de développement, un clubhouse avec bar, restaurant, gymnase, piscine et cours de tennis, 4,6 arpents de terre pour des aires de stationnement pour des bateaux, un terrain de 3 081 mètres carrés, un bâtiment à Morcellement Saint-André et un hors-bord de 15,29 mètres de long ont été mis en vente.
« Ces ventes, faites par appels d’offres, sont ouvertes aux Mauriciens et aux étrangers. Les personnes intéressées ont jusqu’au 30 avril pour manifester leur intérêt. Elles peuvent acquérir les terrains ou les villas. Les potentiels acheteurs doivent prendre contact avec la société Ernst & Young », explique le Gerald Lincoln.
Incorporée le 7 avril 2009, la compagnie Royal Park Balaclava Ltd est détenue par quatre sociétés. Il s’agit de la société Masmil, dont les gérants sont Mushtaq Oosman et André Bonieux ; la société Bali ; la société Le Pilan, dont le gérant est Sydney Bathfield ; et la société Sandova des Maigrot.
La compagnie Royal Park Balaclava Ltd avait lancé le projet immobilier de villas, appartements et terrains. Des villas avaient été mises à vente jusqu’à Rs 70 millions l’unité. Le promoteur voulait construire quelque 200 villas sur un terrain de 90 hectares à Balaclava.
Source: Defimedia