La SARL (société à responsabilité limitée) est une des formes juridique les plus sollicitées par les entrepreneurs, notamment par ceux qui se lancent en famille. Pourquoi choisissent-ils de créer une SARL ? Tour d’horizon des principaux avantages et aussi des inconvénients de la SARL.
Les 3 principaux avantages de la SARL
La loi fixe un cadre de gestion de la SARL précis et sécurisant. Les règles de fonctionnement de la SARL sont sont claires, ce qui diminue les risques de conflit entre les associés et/ou le gérant.
Le montant des cotisations sociales du gérant majoritaire de SARL (gérant-associé détenant plus de 50% du capital social) est en principe relativement faible, ce dernier étant rattaché à la Sécurité Sociale des Indépendants (ex-RSI).
Le statut de la SARL est souvent privilégié par les familles qui se lancent dans la création d’une société. Cela peut s’expliquer par le souhait de profiter du statut de conjoint collaborateur ou encore par la volonté de garder le contrôle de la SARL, l’entrée dans le capital social d’une SARL étant soumise à une procédure d’agrément très stricte. De plus, il existe une forme particulière de SARL, la SARL de famille qui est spécifiquement dédiée aux projets familiaux.
Les 3 principaux inconvénients de la SARL
Les règles de gestion d’une SARL étant très encadrées par la loi, la SARL présente peu de flexibilité. De nombreuses règles étant prévues par la loi, les associés doivent les reprendre au sein des statuts de leur SARL. Ces derniers disposent donc d’une marge de manœuvre très réduite pour adapter le fonctionnement de la SARL en fonction de leurs envies et de leur situation.
Le fait d’être rattaché à la Sécurité sociale des Indépendants permet au gérant majoritaire de SARL de payer des cotisations sociales plus faibles, mais en contrepartie c’est un régime qui lui offre une protection sociale plus faible que celle accordée aux salariés et encore au Président de SAS.
L’entrée de nouveaux associés de SARL au sein du capital social n’est pas aisée car elle est encadrée par une procédure d’agrément. De ce fait, l’accord préalable de tous les associés est en principe requis, ce qui peut être une source de blocage entre associés.
Source: capital.fr