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Pays et secteurs sur lesquels il faut miser en Afrique pour les 5 ans à venir

Des pays aux potentiels de développement inégaux certes, mais avec une prévision de croissance à 4% sur l’ensemble du continent, l’Afro-optimisme est bel et bien de retour.

 

L’étude de Havas Horizons intitulée « Financer la croissance africaine à l’horizon 2023 : perception des investisseurs internationaux » va en effet dans le sens d’un regain des projets d’investissement en Afrique.

 

 

Deux chiffres pour illustrer cette tendance :

  • 92% des investisseurs internationaux réaffirment leur optimisme et renouvellent leur confiance quant aux perspectives économiques du continent durant les cinq prochaines années,
  • 80% envisagent de renforcer leurs positions en Afrique*

*Enquête réalisée auprès d’un panel de dirigeants (CEO, directeurs Afrique, directeurs financiers, analystes senior, etc.) de 50 grands groupes mondiaux opérant en Afrique dans divers secteurs d’activité, dont Goldman Sachs, Rothschild & Co, Saint-Gobain, Sanofi, Société Générale, CFAO Retail et Quilvest Private Equity.

 

Cet optimisme que l’Afrique a retrouvé est corrélé au retour de la croissance sur le continent : de 2,2 % en 2016 à 3,6% en 2017 et elle devrait atteindre 4 % en 2018 et 2019 d’après les projections de la BAD (Banque Africaine de Développement).

 

L’optimisme des investisseurs quant aux perspectives économiques du continent repose sur les paramètres structurels que l’on connait tels que l’émergence d’une importante classe moyenne, des partenaires commerciaux de plus en plus fidèles, sans citer le dynamisme démographique du continent. Mais l’étude révèle aussi que, si les dirigeants interrogés ont retrouvé leur optimisme quant à la question africaine, c’est aussi qu’ils constatent une amélioration du climat des affaires.

 

Ce dynamisme cependant est loin d’être homogène sur tout le continent, et bien que Afrique de l’Est souffre de guerres civiles et insécurité (Somalie et Soudan par exemple), c’est la région d’Afrique qui enregistre le taux de croissance le plus important du continent (prévisions supérieurs à 6% en 2018-2019). Dans ce contexte, l’Ile Maurice tire son épingle du jeu en se plaçant comme plateforme des investissements en direction de l’Afrique de l’Est grâce à un climat politique et social stable et une fiscalité avantageuse pour les entreprises.

 

Le top 3 des secteurs d’activité préférés par les investisseurs sont les suivants : les services financiers avec notamment la hausse constante du taux de bancarisation, la grande distribution avec une demande intérieure qui ne cesse d’augmenter et l’énergie dont les enjeux sont directement liés à la taille de la population africaine et à sa moyennisation.

 

D'autre part, les nouvelles technologies, un secteur moins prévisible, recèleraient un fort potentiel en Afrique. Les investisseurs parlent même d’un modèle de l’innovation typiquement Africain.  Ces technologies sont majoritairement liées aux services financiers et aux télécommunications en sachant qu’une des vraies particularités du développement africain est qu’il s’est fortement appuyé sur le mobile comme instrument d’accès à l’Internet.

Le modèle d’innovation à l’Africaine suit la dynamique du « leapfrogging » (saut de grenouille), un terme que les économistes utilisent pour caractériser un processus d’évolution technologique rapide, qui saute certaines étapes intermédiaires d’un palier de développement. Ce fut le cas par exemple avec la téléphonie mobile qui a sauté l’étape du réseau filaire, de même pour les services bancaires qui se sont directement développés sur mobile, sans passer par la case agence bancaire.

Pour plus d'informations sur le sujet, n,'hésitez pas à consulter notre page consacrée à la place stratégique de Maurice comme porte d'entrée des investissements vers l'Afrique.