PROJET ODYSSÉO : Le premier oceanarium mauricien ouvrira ses portes en 2020
Maurice disposera de son premier oceanarium grâce à Odysseo, qui ouvrira ses portes dans le courant de 2020 dans la région portuaire. Ce projet, initié par Eclosia, et qui sera réalisé et géré conjointement avec Clear Reef, aura pour vocation la mise en valeur de la flore et de la faune de l’océan Indien et la création de nouveaux métiers pour les scientifiques mauriciens. « Maurice dispose d’une zone économique exclusive de 2,3 millions de km carrés. Combien de Mauriciens connaissent la richesse de la flore et de la faune que contient cet océan ? Combien de Mauriciens ont eu l’occasion de prendre des lunettes marines pour regarder ce qui se passe dans les fonds marins ? Grâce à l’oceanarium, on pourra découvrir toute la beauté et toute la richesse de cet océan et les Mauriciens pourront ainsi prendre conscience de la nécessité de tout faire pour mieux la préserver », explique le CEO d’Eclosia, Cédric de Spéville.
Les infrastructures de l’oceanarium, qui sera baptisé Odysseo, seront construites sur un terrain de 1,5 hectare obtenu des autorités portuaires non loin de l’hôtel Suffren. L’oceanarium sera d’une superficie de 5 000 mètres carrés et aura une capacité de deux millions de litres d’eau de mer. « Il accueillera quelque 10 000 poissons de 300 espèces », poursuit Cédric de Spéville. Le public mauricien et étranger pourra ainsi admirer toute une variété de poissons, des plus petits aux plus grands, à l’exception des mammifères marins. « Nous ne souhaitons pas restreindre les mammifères comme les dauphins dans de petits bassins. Ces espèces ont besoin de grands espaces marins pour évoluer en toute liberté », constate-t-il.
L’accès à l’oceanarium sera très facile. Des tarifs variés seront en effet proposés afin de faciliter la visite des Mauriciens en général. « La particularité sera sa grandeur, qui permettra aux visiteurs de se sentir à l’intérieur de cet univers marin. Un tunnel sous l’eau est aussi prévu de sorte de créer l’impression que le visiteur se trouve dans les fonds marin, avec des poissons, dont des requins, tout autour de lui, et séparé de lui uniquement par une vitre retenant l’eau. Des dispositions ont été prises pour que le visiteur puisse se désaltérer dans un restaurant adapté à l’endroit avant de poursuivre sa visite », explique Cédric de Spéville avec passion.
Tout sera fait pour que les visiteurs prennent conscience de la richesse sous-marine. « En voyant les espèces en voie de disparition, ils seront plus conscientisés sur l’idée de la conservation. Afin de développer ce contact entre l’humain et les poissons, les enfants auront la possibilité de toucher certaines espèces plus familières. En gros, ce projet s’inscrit dans un projet éducationnel fort. L’aquarium sera un lieu d’apprentissage pour les écoles afin de comprendre ce qui se trouve dans la mer de même que l’impact de l’homme sur l’environnement marin », reprend le directeur d’Eclosia.
L’oceanarium a pour vocation de s’inscrire dans le cadre de la recherche appliquée. « Nous avons eu l’occasion de parler du projet à l’université et les étudiants sont enthousiasmés par les métiers nouveaux qui émergeront grâce à l’aquarium. Nous envisageons à terme de “mauricianiser” le personnel scientifique de l’oceanarium », annonce Cédric de Spéville. « Au départ, nous emploierons une soixante de personnes et nous travaillerons conjointement avec les centres de recherche marine mauriciens. Ce qui fait que ce projet s’inscrira dans le cadre de la recherche appliquée dans l’océan Indien. L’aquarium sera également un pôle de recherche marine, y compris pour le développement des coraux. »
L’oceanarium aura également la possibilité de développer des échanges avec d’autres aquariums à travers le monde. « Cette pratique permettra aux familles de découvrir des poissons évoluant dans d’autres régions du monde, notamment d’Amazonie, pendant une durée déterminée », nous explique Cédric de Spéville, avant de préciser que d’autres innovations seront introduites au fil des années.
Pour sa part, Clear Reef explique avoir choisi d’investir à Maurice en raison du nombre de touristes visitant l’île, « qui est en pleine croissance ». La nature historique de ce projet d’oceanarium ajoutera une valeur ajoutée au pays du point de vue économique, social et environnemental, de différentes façons, dit-il, ajoutant qu’il contribuera au développement de l’industrie touristique. « Cela améliorera l’image de l’île Maurice en tant que pays accordant une grande attention à la conservation et à d’autres problèmes environnementaux très actuels. Il sensibilisera sur la biodiversité et l’importance de la vie marine dans la région et introduira un nouveau savoir-faire dans un domaine qui nécessite des connaissances scientifiques approfondies et des compétences techniques pointues. Il offrira en outre un espace nouveau, amical et novateur pour des rencontres éducatives, sociales et récréatives impliquant tant les habitants que les étrangers », souligne Clear Reef qui est associée à des projets à travers le monde.
Ce projet nécessitera un investissement de l’ordre de Rs 500 M financé à partir d’un consortium de compagnies autour d’Eclosia et par un apport du gouvernement. L’actionnariat sera également ouvert au public mauricien. Les instruments financiers leur permettant d’apporter leurs contributions seront créés bientôt. À noter que les travaux de construction commenceront en novembre ou décembre et seront complétés à la mi-2019. Conformément aux normes internationales, les poissons nécessiteront quelque six mois d’acclimatation, raison pour laquelle le public ne pourra avoir accès à Odysseo qu’à partir de 2020.
Tout sera fait pour que les visiteurs prennent conscience de la richesse sous-marine. « En voyant les espèces en voie de disparition, ils seront plus conscientisés sur l’idée de la conservation. Afin de développer ce contact entre l’humain et les poissons, les enfants auront la possibilité de toucher certaines espèces plus familières. En gros, ce projet s’inscrit dans un projet éducationnel fort. L’aquarium sera un lieu d’apprentissage pour les écoles afin de comprendre ce qui se trouve dans la mer de même que l’impact de l’homme sur l’environnement marin », reprend le directeur d’Eclosia.
L’oceanarium a pour vocation de s’inscrire dans le cadre de la recherche appliquée. « Nous avons eu l’occasion de parler du projet à l’université et les étudiants sont enthousiasmés par les métiers nouveaux qui émergeront grâce à l’aquarium. Nous envisageons à terme de “mauricianiser” le personnel scientifique de l’oceanarium », annonce Cédric de Spéville. « Au départ, nous emploierons une soixante de personnes et nous travaillerons conjointement avec les centres de recherche marine mauriciens. Ce qui fait que ce projet va s'inscrire dans le cadre de la recherche appliquée dans l’océan Indien. L’aquarium sera également un pôle de recherche marine, y compris pour le développement des coraux. »
L’oceanarium aura également la possibilité de développer des échanges avec d’autres aquariums à travers le monde. « Cette pratique permettra aux familles de découvrir des poissons évoluant dans d’autres régions du monde, notamment d’Amazonie, pendant une durée déterminée », nous explique Cédric de Spéville, avant de préciser que d’autres innovations seront introduites au fil des années.
Pour sa part, Clear Reef explique avoir choisi d’investir à Maurice en raison du nombre de touristes visitant l’île, « qui est en pleine croissance ». La nature historique de ce projet d’oceanarium ajoutera une valeur ajoutée au pays du point de vue économique, social et environnemental, de différentes façons, dit-il, ajoutant qu’il contribuera au développement de l’industrie touristique. « Cela améliorera l’image de l’île Maurice en tant que pays accordant une grande attention à la conservation et à d’autres problèmes environnementaux très actuels. Il sensibilisera sur la biodiversité et l’importance de la vie marine dans la région et introduira un nouveau savoir-faire dans un domaine qui nécessite des connaissances scientifiques approfondies et des compétences techniques pointues. Il offrira en outre un espace nouveau, amical et novateur pour des rencontres éducatives, sociales et récréatives impliquant tant les habitants que les étrangers », souligne Clear Reef qui est associée à des projets à travers le monde.
Ce projet nécessitera un investissement de l’ordre de Rs 500 M financé à partir d’un consortium de compagnies autour d’Eclosia et par un apport du gouvernement. L’actionnariat sera également ouvert au public mauricien. Les instruments financiers leur permettant d’apporter leurs contributions seront créés bientôt. À noter que les travaux de construction commenceront en novembre ou décembre et seront complétés à la mi-2019. Conformément aux normes internationales, les poissons nécessiteront quelque six mois d’acclimatation, raison pour laquelle le public ne pourra avoir accès à Odysseo qu’à partir de 2020.
Source: Le Mauricien