Des projets de presque un milliard ont été réalisés autour de l’industrie naissante cinématographique à Maurice. Elle devrait connaître une croissance de 5,1 %, d’ici 2019.
Grâce au Film Rebate Scheme (FRS) du Board of Investment (BoI), deux projets ont été concrétisés en 2017. Ils ont créé de l’emploi pour 720 personnes en termes de supports et figurant locaux. Une des principales sociétés de production et de financement hollywoodiens, IM Global a effectué le tournage de Serenity, un des événements notables.
À ce jour, 12 projets ont été réalisés, employant 720 personnes au niveau technique et 400 acteurs (supports et figurants) locaux. Ces projets ont été soutenus par le FRS, programme administré par le BOI, pour un total de Rs 927,9 millions en termes de dépenses des productions éligibles. Le tournage de Serenity, produit par IM Global, a été un des événements saillants dans ce secteur. Rien qu’à travers Serenity, Maurice a attiré Rs 630 millions d’investissements. Ce film, dirigé par le Britannique, Steven Knight, avait l’acteur américain Matthew McConaughey comme tête d’affiche.
En outre, Light and Light, une société spécialisée dans les équipements de production cinématographique, installée à Maurice en février 2017, a soutenu une dizaine de productions depuis son arrivée. Collective Dreams Studios, une société sud-africaine a, quant à elle, investi dans la création d'un studio de cinéma. Ce dernier se chargera de la postproduction de longs- métrages et de la production de séries télévisées.
Le FRS a été introduit, en 2013. Depuis, 76 projets ont été validés pour un investissement de Rs 2,8 milliards. Parmi, 55 films sont déjà complétés et leurs producteurs ont investi pas moins de Rs 800 millions à Maurice. L'industrie du cinéma contribue de manière significative au développement économique national en créant des emplois, en stimulant l'esprit d'entreprise et en contribuant au développement des compétences.
Le nombre de productions réalisées et les revenus recueillis ont augmenté de façon exponentielle depuis la mise en œuvre de ce plan de remboursement des dépenses liées à la production cinématographique. C’est une preuve de son énorme potentiel de croissance. Cette année, 17 films ont été tournés. Une croissance, donc, à deux chiffres par rapport à l’année dernière.
Le BoI consolide ses efforts visant à développer simultanément le corps du métier, ainsi que des activités connexes liées à la production en fournissant une structure semblable à un guichet unique pour les producteurs de films.
Source : Defi Media