Rompre son isolement fait partie d'une démarche d’efficacité entrepreneuriale.
Moins accompagné que le dirigeant de grande entreprise, le dirigeant d'une PME/TPE assume bien plus souvent seul les décisions et doit gérer un portefeuille de compétences trés large qu’il ne maîtrise pas toujours , ce qui est une source de stress. Véritable chef d’orchestre, il se sent souvent seul et abandonné. Mais attention, la solitude peut parfois aussi venir d’un problème de management !
François ACOU e conseil & Assistance www.e-conseil-assist-office-management.com
Ce sentiment de solitude est amplifié dans les périodes de crise ou de bouleversements économiques. L’isolement du chef d’entreprise peut s’expliquer aussi par l’état d’esprit du dirigeant dont la représentation symbolique est celle du chef invincible, du « leader », du « winner » infaillible qui ne peut exprimer ses doutes, ses défaillances et parfois ses renoncements. Face à ce constat, le dirigeant doit trouver les voies et moyens nécessaires pour mieux assurer la bonne marche de l’entreprise et surtout rompre cet isolement.
- Intégrer des réseaux professionnels : il s’agit de partager un espace de convivialité et d’échanges avec ses pairs,
- Apprendre à déléguer car . Le dirigeant doit changer de regard sur son personnel, l’impliquant davantage et en lui faisant confiance. Il s’agit de sortir la tête du guidon et lâcher prise.
- Ne pas attendre de ses collaborateurs mêmes trés impliqués le même investissement que soi dans l'entreprise,
- Suivre une formation et /ou se faire accompagner par un coach,
- Être à l’écoute de soi-même et vigilant aux premiers signes d’épuisement professionnel,
- consulter à l'extérieur dès les premiers signes que l'entreprises rencontre des difficultés.
Si la solitude du chef d’entreprise est souvent une constante de la PME/TPE, cet isolement peut être aussi un frein à la prise de décision et doit être pris en compte dans la démarche d’efficacité entrepreneuriale.
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