Une délégation sénégalaise en déplacement à Maurice a signé la semaine dernière un accord de développement conjoint et un “Term Sheet” pour la réalisation du projet de zone économique spéciale en présence du Premier ministre et ministre des Finances, Pravind Jugnauth.
Ce projet de zone économique spéciale renforce davantage la présence mauricienne sur le continent africain et ouvre de nouvelles perspectives aux hommes d’affaires et investisseurs de l’île pour mener des affaires au Sénégal, pays qui connaît un essor économique significatif sous l’actuel président Macky Sall. Le projet comprend la gestion d’installations industrielles et commerciales nouvellement construites d’une superficie totale supérieure à 33 000 mètres carrés sur un site de 13 hectares. Il implique également le développement d’un parc industriel sur 40 hectares de terres nues.
Le projet sera mis en œuvre au moyen d’un Special Purpose Vehicle (SPV), qui a déjà été incorporé au Sénégal. Le Mauritius Africa Fund (MAF) détient 51% des fonds propres de la SPV et le gouvernement du Sénégal les 49% restants grâce à ses deux agences, le Fonds souverain d’investissement stratégiques S.A (FONSIS) et l’Agence pour l’aménagement et la promotion des sites industriels (APROSI).
L’accord de développement conjoint définit les obligations des parties concernées. Le Mauritius Africa Fund, avec le concours du secteur privé local, mettra l’expérience mauricienne au service de la mise en œuvre du projet SEZ. Ensemble, en mobilisant des investissements et des financements tant locaux qu’étrangers, ils contribueront au capital de la SPV à hauteur de USD 8,7 millions pour le développement dans la zone économique spéciale. FONSIS et APROSI contribueront à hauteur de 49% en apportant une contribution d’environ USD 4,9 millions et 40 hectares de terrains industriels de premier choix dans le SPV.
Le projet nécessite la signature de quatre accords bilatéraux, à savoir l’accord de développement conjoint, la “ Term Sheet” définissant les modalités convenues et les conditions d’exécution du projet, le contrat d’exploitation des installations sur 13 hectares, et le contrat de développement sur le terrain de 40 hectares.
Article paru dans Le Mauricien | 31 January, 2017 - 14:00